/ 2017
Cette étude vise à proposer des éléments d’analyse et de stratégie concernant l’approvisionnement énergétique sur le secteur de « Bel Air – Primerose » à Bordeaux-Caudéran, mettant potentiellement en lien le site de la Cité Administrative et les bâtiments consommateurs situés aux alentours.
Ce rapport a été rédigé par l’Alec sur la base d’analyses conduites avec l’a-urba dans le cadre de la mission de planification énergétique « Facteur 4 » de la métropole bordelaise.
Dans le cadre de la mission de planification énergétique de la métropole bordelaise, l’Alec et l’a-urba ont réalisé en 2015 un travail de cartographie des
consommations énergétiques du patrimoine de l’État sur le territoire de Bordeaux Métropole, permettant ainsi d’évaluer si certains bâtiments pouvaient être intégrés à des réflexions de desserte énergétique territoriales, notamment via un réseau de chaleur. En parallèle, une réflexion a été menée sur la possibilité de desservir certains gros bâtiments par de la récupération de calories sur eaux usées sur des secteurs contraints par le manque de foncier disponible ou « isolés » géographiquement.
Le secteur « Bel Air – Primerose » à Bordeaux-Caudéran, qui comprend entre autres la Cité administrative d’État, se situe à la croisée de ces enjeux : il correspond à une zone favorable à la création d’un réseau de chaleur et les bâtiments de la Cité administrative présentent également a priori des caractéristiques techniques favorables à la mise en place d’un système de récupération de chaleur sur eaux usées.
Le présent « porter à connaissance » a donc eu pour objectif d’apporter des éléments d’analyse sur ce secteur, tant sur la demande que sur l’offre en énergie et leur possible adéquation. Il s’est orienté sur une possible desserte énergétique par réseau de chaleur de l’ensemble du secteur, en tenant compte de l’éventuelle utilisation de la récupération de calories sur eaux usées pour alimenter la Cité administrative.
Le travail réalisé a permis de mettre en avant la pertinence, du point de vue énergétique, de créer un réseau de chaleur desservant l’ensemble des bâtiments consommateurs identifiés (besoins en chaleur de 19 000 MWh pour une puissance de 13 MW). En cas de non raccord de la Cité administrative, la densité énergétique reste très bonne (3 MWh/ml au lieu de 4 MWh/ml) mais limite probablement le développement du réseau sur la partie sud du périmètre.
Concernant la récupération de chaleur sur eaux usées pour alimenter la Cité administrative, le niveau de température de départ eau chaude (> 65 °C) et les récents changements d’équipements de chauffage ne permettent pas d’envisager cette solution à court/moyen terme.
Suite aux premiers échanges avec la DDTM sur ces résultats, plusieurs orientations possibles nécessitent d’être approfondies :
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