/ 2024
Cette étude sur les digues métropolitaines esquisse un premier diagnostic orienté sur l’état actuel de ce linéaire de protection en identifiant sa localisation, ses typologies, ses modes de gestion et ses usages.
Ainsi est définie la digue par l’association nationale des gestionnaires de digues de France.
La récurrence des événements dits « exceptionnels » ces dernières années traduit un dérèglement climatique accentuant la vulnérabilité du territoire national face au risque inondation.
Le département de la Gironde et la métropole bordelaise ont connu, respectivement, en 1999 (tempête Martin), en 2010 (tempête Xynthia), en 2014 (tempête Petra) et plus récemment en 2020 (les tempêtes Justine et Alex), de nombreux épisodes météorologiques extrêmes ayant occassionné d’importantes crues.
Par ailleurs, ces événements dits « exceptionnels » ne peuvent être décorrélés d’une artificialisation des sols en perpétuelle croissance jusqu’à aujourd’hui, aggravant le risque inondation sur nos territoires.
Face à ces catastrophes naturelles, la digue ne peut, à elle seule, prémunir tout un territoire face au risque inondation, bien qu’elle demeure un des outils réduisant l’impact de cet aléa.
Fort de ce constat, la digue n’est plus à considérer comme étant monofonctionnelle mais doit s’extraire progressivement de sa fonction première en démultipliant les usages qui peuvent en être faits.
L’aménagement de nos territoires offre un éventail de possibilités d’occupation des sols, temporaire ou pérenne, à la nature variée et aux fonctionnalités multiples.
Il y a une forme d’appropriation de la digue, et plus largement de son épaisseur, la rive, qui permet d’être aménagée de manière à accueillir de nouveaux usages.
Progressivement, nos territoires s’adaptent pour faire cohabiter le risque inondation au développement urbain, faute de quoi le devenir de nos territoires urbanisés serait compromis.
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