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Le vieillissement est une caractéristique des populations occidentales. Ce vieillissement, qui nous affecte individuellement, se traduit, à l’échelle d’une société, par une augmentation de la part des personnes âgées dans la population totale.
Il est dû à deux facteurs : l’allongement de la durée de la vie et la baisse de la fécondité. Il est également lié au niveau des naissances observé dans les générations passées. La particularité française est d’avoir connu un niveau de naissances très élevé entre 1946 et 1974. Les femmes issues de ces générations nombreuses ayant vu leur fécondité fortement réduite par rapport à celle de leurs aînées, elles n’ont pas engendré assez d’enfants pour permettre de les remplacer. Ces personnes nées durant ces années fastes affichent aujourd’hui entre 45 et 73 ans.
Et d’ici une dizaine d’années, les premiers babyboomers vont entrer dans le grand âge et seront suivis par près de 30 générations dont l’espérance de vie augmente chaque année.
Ce vieillissement a un impact très fort sur le financement des retraites ou l’augmentation des dépenses médicales. La question de la prise en charge de la perte d’autonomie est également un des problèmes cruciaux qui se posera à nos sociétés, au-delà même de son seul aspect financier.
Quel accompagnement dans le grand âge ?
Quel hébergement envisager pour des personnes âgées qui disposent de moins d’aidants naturels du fait de leur moindre descendance, et qui, de surcroît, auront connu des carrières plus chaotiques et des niveaux annoncés de retraites moindres que ceux de leurs aînés ?
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