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Trottinettes électriques, monoroues, gyropodes, hoverboards… Les nouveaux engins de déplacements personnels se multiplient depuis quelques années dans toutes les métropoles. Portés par le retour du vélo et l’essor des nouvelles solutions de mobilité, ils se déploient à une rapidité surprenante, répondant sans doute aux besoins de flexibilité des usagers dans leurs déplacements.
Mais leur développement massif et rapide multiplie les conflits d’usage avec les autres modes et pose de nombreuses difficultés en termes de sécurité et de stationnement. Car ces nouveaux engins, qui n’appartenaient, il y a encore peu de temps, à aucune catégorie définie par le code de la route, bousculent. Gommant la frontière entre piétons, automobiles et transports en commun, ils permettent à l’usager de pouvoir transporter son véhicule et facilitent ainsi potentiellement la complémentarité des modes de déplacements.
Un décret paru le 25 octobre dernier a permis de leur créer un statut. Au-delà de ce cadre réglementaire, il revient aux pouvoirs locaux de définir une stratégie vis-à-vis de ces nouveaux usages afin de relever les enjeux de partage, d’occupation de l’espace public et d’intermodalité.
Croisant les regards des chercheurs, des élus et des techniciens, l’atelier annuel de l’Observatoire des mobilités et des rythmes de vie organisé en octobre 2019 a été l’occasion de débattre de l’opportunité de ces nouveaux engins dans un espace urbain déjà dense et d’échanger sur les risques potentiels et les réponses possibles.
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