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/ 2017

Contrat de ville de Bordeaux Métropole

Observation : état initial 2016

L’a-urba accompagne Bordeaux Métropole et les partenaires du contrat de ville de la métropole bordelaise pour la définition et la mise en oeuvre d’un dispositif de suivi et d’observation de ce dernier. Première étape dans la mise en place de ce dispositif, la réalisation d’un « état initial » de la situation et des dynamiques à l’oeuvre dans les quartiers prioritaires a été effectuée en 2016. Ce document a pour objectif de poser les bases d’une observation partagée et de servir de référentiel lors de la démarche d’évaluation qui sera menée à l’issue du contrat de ville.

Composition de l’étude

C’est dans le cadre d’une réflexion partenariale, menée au sein d’un groupe de travail dédié, que des thèmes d’observation prioritaires ont été définis. L’état initial se concentre donc sur quatre sujets : la connaissance des populations des quartiers prioritaires de la métropole avec un intérêt particulier porté à la question des flux ; les évolutions du cadre de vie ; l’insertion économique des habitants et la dynamique entrepreneuriale ; l’éducation.

Les objectifs et la méthode retenue pour la construction d’un état initial

La réflexion sur le dispositif d’observation du contrat de ville de la métropole bordelaise a été menée dans le cadre d’un groupe de travail dédié, animé par Bordeaux Métropole avec le concours de l’a-urba et réunissant des représentants des partenaires signataires du contrat de ville : État, communes, bailleurs, CAF, PQA, GPV, Éducation Nationale.
L’a-urba a proposé une démarche d’animation du groupe de travail en trois temps :
Entre mai et décembre 2015 : un temps de définition des ambitions d’un dispositif d’observation au service de l’évaluation.
A l’issue de cette première phase de réflexion, le groupe de travail s’est accordé sur la nécessité de disposer d’un état initial permettant une observation partagée de la situation et des dynamiques à l’oeuvre dans les quartiers prioritaires à l’échelle de la métropole. Cet état initial pourra servir de référentiel lors de la démarche d’évaluation qui sera menée à l’issue du contrat de ville.
En janvier 2016 : un temps de co-construction du dispositif en s’accordant sur des thèmes d’observation prioritaires et en définissant pour chacun de ces thèmes, les indicateurs les plus pertinents à analyser.
Pour structurer ce travail collaboratif, les membres du groupe de travail ont été invités par l’a-urba à formuler des questions évaluatives pour chacun des piliers du contrat de ville. Il s’agissait de définir les questions les plus pertinentes à traiter en termes d’insertion économique, d’emploi et d’activité, de vivre ensemble et de cohésion sociale, de cadre de vie et d’équilibre des territoires, de valeurs républicaines et de citoyenneté.

Puis pour chacune des questions soulevées le groupe de travail s’est accordé sur les modalités de réponses à ces questions : par des indicateurs quantitatifs, une démarche qualitative ou un suivi des actions.
Les questions pouvant être abordées par des indicateurs quantitatifs sont traitées dans l’état initial 2016. Les questions qui nécessitent d’être abordées par une démarche qualitative constitueront la feuille de route du groupe de travail pour les années à venir.
Ce temps de co-construction a également permis de définir quelques grands principes pour la réalisation de l’état initial, notamment :

  • Une observation des quartiers politique de la ville (QPV) mais également des territoires sortis des périmètres à l’occasion de la refonte de la géographie prioritaire (quartiers de veille active dits QVA)
  • Une mobilisation de réflexions menées dans d’autres cadres comme celles sur le peuplement et la mixité sociale dans le cadre du PLH de Bordeaux Métropole et celle menée par le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche sur l’analyse de la scolarisation en collège des élèves résidant dans les quartiers prioritaires.

Entre janvier et septembre 2016 : un temps de confrontation entre les souhaits d’observation et les données disponibles.
La réalisation de l’état initial est conditionnée à l’existence de données pertinentes, disponibles pour tous les territoires d’observation. Les indicateurs sélectionnés par le groupe de travail ont parfois été soumis aux limites suivantes :

  • Des limites liées aux périmètres d’observation, du fait du peu de données disponibles à une échelle plus fine que celle de l’IRIS et des quartiers prioritaires parfois mal couverts par les IRIS.
  • Des comparaisons dans le temps difficiles du fait de l’évolution des périmètres (nouvelle géographie prioritaire).
  • Des limites liées aux dates des données avec des informations parfois anciennes.
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