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En s’appuyant sur les données de l’enquête mobilité gironde 2021, l’a-urba a analysé la géographie des flux de déplacements des Girondins à différentes échelles territoriales, et leurs évolutions depuis 2009, afin de comprendre les dynamiques à l’œuvre. Face aux objectifs de décarbonation des mobilités, l’optimisation du réseau de desserte en transports en commun et la prise en compte des territoires extra-métropolitains constituent en effet un enjeu majeur. L’étude de la géographie des déplacements permet d’établir un diagnostic et de dégager les principaux enjeux.
Portée par une forte hausse démographique inégalement répartie, l’organisation spatiale de la mobilité des Girondins s’est sensiblement transformée entre 2009 et 2021, sans modifier pour autant les grands équilibres.
La métropole continue de concentrer la moitié de la population et des déplacements. Mais les dynamiques internes sont très différentes selon les secteurs : les déplacements vers l’hypercentre s’intensifient, tout comme ceux situés extra-rocade, alors que les échanges entre ces deux zones sont en baisse.
En dehors de la métropole, la forte baisse de la mobilité et la tendance au recentrage des activités à proximité du domicile permettent de compenser la hausse démographique et d’observer même un recul des volumes de déplacements en voiture pour les déplacements internes aux territoires, à l’exception du secteur du Bassin-et-Graves qui cumule fort accroissement démographique, forte mobilité, et faible recul de la voiture.
Enfin, les flux d’échange entre la métropole et le reste du département sont en hausse.
Voir aussi Les pratiques de déplacements des Girondins
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