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Cette étude s’inscrit dans le cadre des réflexions menées par Bordeaux Métropole pour le renouvellement de la DSP de transports urbains qui arrive à échéance fin 2022.
L’objectif du présent travail est de synthétiser la connaissance dont dispose l’a-urba des enjeux liés à la mobilité, connaissance développée notamment à travers l’animation qu’elle assure de l’observatoire partenarial des mobilités et des rythmes de vie, ainsi que des éléments de prospective produits dans les divers exercices de planification urbaine auxquels elle a été associée.
Il s’agit d’éclairer les prétendants au contrat sur des évolutions spatiales de la métropole intervenues au cours de la dernière décennie ou à venir qui pourraient requestionner le réseau de transports collectifs : nouveaux secteurs de logements ou d’emplois, équipements éducatifs, culturels, sportifs, touristiques, zones de projet importantes… Tout ce qui pourrait dessiner une nouvelle géographie des besoins de mobilité à l’horizon 2030.
Le document est structuré en deux parties :
La première partie, cartes rétrospectives, propose un panorama de l’évolution de la demande entre 2009 et 2019. Ce panorama est bâti à
partir des données variées : chiffres de population et d’emploi de l’Insee rapportées à des carreaux (200 m x 200 m), enquêtes de suivi des permis de construire menées par l’a-urba, ou encore les données de l’académie de Bordeaux sur les établissements scolaires. L’ensemble permet de proposer deux cartes synthétiques rétrospectives qui dessinent les principales zones de demande qui ont émergé cette dernière décennie (pages 23 et 25).
La deuxième partie, cartes prospectives, propose une vision des secteurs qui vont très probablement voir leur demande de mobilité augmenter.
Elle est construite à partir d’une réinterprétation du zonage du PLU pour mettre en relief les zones qui pourraient le plus facilement se densifier, des données de l’outil de suivi des projets métropolitains (tableau de
bord Evolurb@in piloté par l’a-urba) ou encore des données du Schéma métropolitain d’accueil des entreprises de Bordeaux Métropole. Comme pour la première partie, les secteurs où l’augmentation de demande est la plus probable sont repris dans une carte de synthèse prospective (page 41).
Toute une série de cartes techniques ont été nécessaires pour affiner progressivement les analyses. Elles figurent en annexes.
Il vise à éclairer les candidats au contrat sur les grands enjeux en matière de mobilité que pourra avoir à relever le nouveau réseau de transports collectifs.
Il établit pour cela une synthèse des grands faits saillants en matière d’évolution de la mobilité au sein de la métropole bordelaise, mis en évidence au travers des travaux les plus récents de l’a-urba.
La crise sanitaire que connaît la France depuis mars 2020 a plongé une « population bercée depuis les années 1970 par les valeurs de la « mobilité-liberté » dans une immobilisation prescrite afin de limiter la contamination.
Les déplacements ont été la première cible des restrictions imposées dans une société où l’hypermobilité est valorisée. Alors qu’une partie des actifs français s’est retrouvée dispensée de ses déplacements domicile-travail, cette crise est l’occasion de se demander quelles mobilités et quels rythmes de vie sont désormais souhaités. Les rapports à la ville, au temps et au travail sont repensés à l’aune de cette pandémie.
Le bouleversement de nos habitudes est important, néanmoins, il est aussi l’occasion de se demander collectivement quelle(s) valeur(s) nous souhaitons accorder à nos déplacements.
Bien que les conséquences de cette situation soient encore incertaines, il est possible de se questionner sur les effets potentiels de cette crise sur les pratiques de mobilité, les modes de vie et d’habiter. Pour cela il peut être intéressant de se demander si les transformations et interrogations qui ont eu lieu dans ces domaines pendant la crise auront un effet durable. Ce cahier propose quelques éléments de réflexion à partir d’une revue de littérature.
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