/ 2011
Ce travail s’inscrit dans la continuité du rapport de Laurent Davezies « La crise et nos territoires : premiers impacts », paru en octobre 2010. Premier constat : tous les territoires français n’ont pas été frappés avec la même ampleur et la crise économique est venue rappeler l’étendue des divergences territoriales. Cette étude tente de faire le point sur les facteurs explicatifs des différentiels de croissance observés sur les grandes zones d’emplois françaises durant cette période.
Alors que la reprise de l’activité économique paraît encore bien fragile en ce début de 2011, il est utile de revenir sur la crise économique qu’ont subie les territoires français en 2008 et 2009. Le premier constat qui s’impose est la grande diversité des situations connues par les bassins français.
L’objectif de ce travail collectif, mené sous l’égide de la Fédération Nationale des Agences d’Urbanisme (FNAU) a précisément été de tenter d’expliquer les facteurs pouvant rendre compte de cette hétérogénéité de situations. On verra qu’elle s’explique en partie, au-delà des paramètres conjoncturels notamment liés aux comportements bancaires restrictifs, par l’histoire économique de ces bassins comme par leur dynamique récente.
Le parti pris permettant de mesurer l’effet de la crise est celui de l’évolution de l’emploi, en particulier l’emploi salarié privé car le plus sensible aux fluctuations économiques (et représentant 64% de l’emploi total). Les territoires retenus sont les 161 plus grandes « zones d’emploi » (espaces économiques bâtis sur les flux de navettes domicile-travail), dont 154 en métropole, couvrant plus de 82% de l’emploi salarié privé.
Réalisée par le « club Économie » de la FNAU, l’étude a bénéficié de la collaboration active de 13 agences du réseau dont nous tenons à remercier les directeurs pour leur soutien.
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