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Dans la continuité des travaux en 2023 sur la réversibilité du bâti et la réinvention du « déjà-là », l’a-urba a approfondi, en 2024, la question du temps comme ressource de l’aménagement urbain.
Notre rapport au temps et à l’espace a très fortement évolué ces dernières années, avec la crise COVID, l’essor du télétravail, l’urgence climatique. Les enjeux de sobriété et d’économie des ressources foncières ou naturelles invite à faire preuve d’agilité pour continuer à répondre aux besoins des citoyens et à garantir une qualité urbaine et relationnelle.
L’utilisation des interstices temporels peut être un levier. C’est déjà le cas avec le développement des projets d’urbanisme temporaire ou transitoire. L’intensification de l’usage des espaces s’inscrit aussi dans cette logique. Avec pour fondement, la recherche de partage, elle permet de mobiliser les temps morts des espaces : les bureaux inoccupés la nuit et le week-end, les écoles vides l’été… Pour y parvenir, il faut partager les objectifs, en fixer collectivement le cadre et l’organiser au quotidien.
A l’occasion d’une conférence-débat organisée par l’a-urba en novembre 2024, élus : »Ville recyclable : un bâtiment – plusieurs vies !« , architectes-urbanistes, association ont échangé sur leur démarche d’intégration et de mobilisation du levier temporel dans leurs projets. Ce document fait la synthèse de cette conférence-débat, pose les cadres de définition et présentent des exemples inspirants en matière de chronotopie et d’intensification des usages.
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