Vers des rez-de-ville vivants, inclusifs et désirables

Mettre le pied dans la porte

Collection : Regard sur l’espace public

Dessine-moi un rez-de-ville
Il est aisé de s’imaginer une rue et le rez-de-chaussée d’un immeuble. Et si l’on vous demandait plutôt de quoi sont constituées leurs interfaces, quels éléments décririez-vous ?

La notion de rez-de-ville évoque les relations des rez-de-chaussée aux espaces ouverts, visibles, publics comme privés, qui les entourent. Elle peut s’entendre à l’échelle du quartier comme à celle de la rue, de l’îlot ou de l’immeuble. Le rez-de-ville est donc inclusif, il n’est ni rez-de-chaussée comme seule cellule, ni espace public au sens de la domanialité stricte. Il est constitué par les interactions des entités qui le composent.

Identifier les composantes du rez-de-ville permet de s’attacher collectivement à la qualité de ces dernières. Divers, multi-formes, les rez-de-ville sont souvent menacés faute d’être considérés du fait de la nature transversale de leur création et de leur gestion. Bien les concevoir devient alors un enjeu relatif aux usages mais aussi à la fabrique de la ville de demain, afin de ne pas obérer les possibles d’adaptabilité de ces espaces. Faire exister les rez-de-ville dans les transformations de la cité engage alors une évolution du regard porté sur cet objet commun. Vers des rez-de ville vivants, inclusifs et désirables, mettons le pied dans la porte !