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Les mois de confinement ont laissé leur empreinte sur l’économie nationale.
L’activité a chuté d’un tiers et les analyses prospectives prédisent des conséquences de long terme. Même s’il est trop tôt pour connaître leur ampleur, l’observation en temps de crise répond à deux enjeux d’une part, il faut apporter des réponses dans l’urgence aux entreprises et aux salariés instantanément frappés par la crise d’autre part, les analyses immédiates seront le point de départ, les valeurs références, pour mesurer la reprise économique.
Cette crise se décline différemment dans les territoires français. De nombreuses questions sont d’ores et déjà soulevées par les économistes : pourquoi les territoires n’ont pas été atteints de la même manière ? Quelles sont les fragilités ou les forces qui aggravent ou atténuent les effets de cet épisode inédit ? Les déterminants sont-ils les mêmes qu’en 2008 où la crise était alors financière ?
L’observation de la perte d’activité dans les divers secteurs durant le confinement apporte quelques réponses. L’Insee définit cet indicateur comme l’écart entre les valeurs ajoutées observées sur cet intervalle et celles que l’on constaterait durant une période qualifiée de normale.
Cette note propose les hypothèse d’une déclinaison des effets de la crise à l’échelle de Bordeaux Métropole.
Elle s’inscrit dans une série d’éclairages produits par l’a-urba1 visant à donner aux acteurs locaux des éléments de compréhension de la crise actuelle.
Le 07 mai, l’Insee évaluait la perte d’activité au niveau national à 33,3 % depuis le début du confinement (17 mars 2020).
Ce chiffre s’élèverait à 31,5 % sur Bordeaux Métropole.
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