/ 2014
Souvent pointées du doigt pour leur faible qualité architecturale et paysagère, les zones économiques dédiées sont considérées comme un mal nécessaire au fonctionnement des métropoles. Leur localisation en périphérie entraîne des difficultés liées à la faiblesse de l’offre en transport collectifs et à la congestion des infrastructures routières.
L’occupation foncière importante de ces zones (elles représentent, en France, 30 % des espaces urbanisés) conjuguée à leur développement expansif incite à la réflexion. Il est tentant de vouloir réduire leur nombre, d’éviter de nouvelles créations et de promouvoir la mixité fonctionnelle.
Pourtant, ces solutions apparaissent peu pertinentes pour les zones économiques périphériques qui accueillent toutes sortes d’entreprises, du bureau au local productif en passant par l’entrepôt. Ces activités, qui ne sauraient cohabiter avec des tissus résidentiels, sont nécessaires au fonctionnement métropolitain.
La requalification de ces morceaux de ville est une piste à envisager. Réputée impossible car trop coûteuse, elle permettrait pourtant de limiter la consommation foncière, d’augmenter l’attractivité des sites et d’améliorer leur insertion dans le paysage métropolitain.
Ce document de synthèse s’appuie sur la consultation d’acteurs impliqués dans la stratégie d’aménagement des zones d’activités ainsi que sur l’ensemble des travaux menés par l’a-urba au cours de l’année 2012.
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