/ 2024
Au début des années 2010, l’ambition d’une métropole bordelaise millionnaire a fait l’objet d’un consensus politique. Une décennie plus tard, la donne a changé. « Le Big » n’est plus aussi « Beautifull » aux yeux d’une part grandissante de la population, qui a de plus en plus de mal à accepter les externalités négatives des métropoles (pollution, congestion, coût du logement…). L’urgence climatique et la crise sanitaire ont renforcé le sentiment d’une course en avant qui mènerait nos sociétés à leur perte.
Par opposition, les coopérations, les circuits courts, le métabolisme urbain, l’économie sociale et solidaire, l’économie verte sont devenus les étendards brandis comme un modèle de développement alternatif. Le bien-être fait également partie de cette nouvelle matrice, alors qu’à l’inverse la consommation de masse, l’inscription dans les réseaux internationaux, l’accumulation de richesses sont devenues les amalgames d’une société non-souhaitable.
Mesurer le bien-être territorial devient ainsi un enjeu majeur pour offrir aux acteurs locaux une nouvelle boussole guidant leurs politiques et leurs projets de territoire. Parce qu’elle touche à des valeurs individuelles, la mesure du bien-être est particulièrement sensible.
Investir le sujet, qui plus est à l’échelle territoriale, nécessite de se poser trois questions : qu’entend-on par bien-être territorial ? Comment peut-on le mesurer ? À quoi servira cette mesure ?
Le 18 juin 2024, l’a-urba a organisé un atelier associant ses partenaires techniques et des experts nationaux avec l’objectif de partager avec les acteurs locaux des éléments de réflexion autour du concept de bien-être territorial, de la façon dont on peut le mesurer et de ce que cela implique en matière de politique publique territoriale.
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