Métabolisme de l’aire métropolitaine bordelaise

État des lieux de la connaissance et pistes d’approfondissement

En quoi l’approche par le métabolisme urbain (et/ou territorial) peut-elle apporter des pistes de réflexions dans les analyses interterritoriales ? D’abord, parce que derrière ce terme, en analogie avec un corps vivant, se cache la notion de l’examen du fonctionnement et de l’équilibre des organes qui composent les territoires et des interactions qu’ils entretiennent les uns avec les autres. Ensuite, parce que les études des métabolismes territoriaux vont identifier, lister et chiffrer l’ensemble des matières qui entrent et sortent d’un territoire et qui font nécessairement l’objet de transactions. Il est donc question de flux. Enfin, parce que cette approche scientifique et technique, bien que complexe, peut permettre de construire une partie du récit pour alimenter les coopérations interterritoriales, récit basé sur les besoins réels (et parfois vitaux) des territoires et de leurs usagers.

L’analyse du métabolisme s’inscrit dans un contexte plus global d’une transition écologique et environnementale à accompagner. L’étude des flux (de matières et d’énergies) permet d’avoir une connaissance précise et chiffrée permettant de proposer des perspectives d’amélioration et/ou d’optimisation de ces échanges, qu’ils soient à soutenir ou à révéler.

Identifier ces flux métaboliques et comprendre les systèmes qu’ils constituent est la première étape d’un chantier de long terme qui vise à mettre en lumière les fonctions vitales et parfois méconnues des territoires et à révéler les interdépendances des territoires entre eux.