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/ 2011

/ Co-écrit avec GRETHA

Les aires de cohérence multicommunales en Gironde

Mobilités et centralités

Cette étude a pour vocation de proposer une nouvelle lecture des centralités en Gironde basée sur le poids des communes en emploi (absolu et relatif), mais aussi en fonction de l’extraversion de cet emploi : est-il destiné aux résidents ou à des populations extérieures ? La part des déplacements domicile-travail dits stables permettra de définir une typologie de centralités apte ou non à offrir de l’emploi à ses populations résidentes.

Note de synthèse

L’observation diachronique des centralités en Gironde révèle une organisation du territoire en complète modification : les comportements de mobilité ont basculé en 25 ans ; ceux d’implantation résidentielle relativement au lieu de travail également, notamment l’éloignement devient une constante.

Ces mutations s’opèrent sur fond de forte croissance de l’emploi : tout en concentrant l’emploi dans les grandes communes, d’autres émergent avec un poids économique significatif.

Cependant ces modifications de l’organisation territoriale traduisent une dilution de la centralité au niveau communal. Il convient de chercher une cohérence territoriale à un niveau géographique plus élevé : par exemple, l’agglomération Bordeaux – Le Haillan – Mérignac – Blanquefort.

Ces transitions masquent des évolutions contrastées des variables sous-jacentes à la qualification des communes : ainsi, une commune de même classe peut cacher des évolutions de population ou d’emploi radicalement différentes. Des vocations résidentielles ou économiques, extraverties ou localisées, se dégagent alors entre des communes relevant apparemment du même rang.

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