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/ 02.02.2017

Saison 1

« Où va la ville ? »
Du 23 mai au 28 juin 2013, s’est déroulé au hangar G2 le premier Printemps de l’a-urba autour de la question périurbaine.

Jacques Lévy, Géographe

Professeur à l’École polytechnique fédérale de Lausanne – où il dirige le laboratoire Chôros – et à Sciences Po Paris.
Il travaille sur  la ville et l’urbanité, la géographie politique, l’Europe et la  mondialisation, les théories de l’espace des sociétés, l’épistémologie  de la géographie et des sciences sociales. Auteur de nombreux livres, il a notamment coordonné l’ouvrage L’Invention du Monde. Une géographie de la mondialisation, Presses de Sciences Po, 2008.
L’espace public, un concentré d’urbanité.pdf 5,22 Mo

 

David Mangin, architecte et urbaniste

Transformer la « ville franchisée » en situation de crise. Leçons d’ailleurs.
Après avoir étudié la fabrique de la ville contemporaine – structurée par les infrastructures automobiles, les grands espaces commerciaux et les lotissements résidentiels – David Mangin s’intéresse au développement urbain des pays émergents, de Shenzhen aux favelas d’Amérique latine. Il en tire des enseignements pour nos économies en crise, qu’il s’agisse de transformer les rez-de-chaussée des grands ensembles et les parkings des hypermarchés ou de densifier les zones pavillonnaires. De nouvelles façons de négocier et de faire projet.

Bruce Bégout, philosophe

Underground. L’invisible, le clandestin, l’alternatif.
« En parlant de la Suburbia, de ce qui s’étend autour des villes et se mêle à elles, je ne veux pas aujourd’hui parler simplement d’un dispositif mondial qui tend à substituer à la ville traditionnelle, liée à un site, à une histoire, à une communauté, l’étalement urbain sans limite ni qualité, l’uniformisation de l’espace et sa fonctionnalisation (dormir, consommer, circuler, produire, s’amuser), mais mettre au jour des pratiques et des usages de cette non-ville qui demeurent cachés et constituent des formes et des forces anonymes de résistance à ce nivellement démocratique déjà remarqué par Tocqueville dans De la démocratie en Amérique. J’essaierai donc à partir de quelques cas précis et surprenants de montrer cette partie immergée de l’iceberg suburbain, et surtout d’exposer en quoi ces pratiques non officielles nourrissent la ville en s’opposant à la mainmise de la Monoforme et de la Monofonction ».

Martin Vanier, géographe

Enseignant (1981-1991) puis enseignant-chercheur (depuis 1991), consultant indépendant (2003-2008), élu local (1995-2004), Martin Vanier est actuellement professeur à l’Institut de Géographie Alpine de Grenoble et membre de l’UMR PACTE. Il travaille également au sein de la coopérative conseil ACADIE (politiques publiques et territoires).Ses travaux de recherche ont d’abord porté sur la ville industrielle, puis se sont orientés vers l’action économique publique, pour s’élargir à l’ensemble des enjeux de l’aménagement des territoires. Il est l’auteur, le co-auteur ou le directeur d’une dizaine d’ouvrages sur ces thèmes.

Eric Charmes, sociologue et urbaniste

Directeur du laboratoire de Recherches Interdisciplinaires Ville Espace Société (Université de Lyon, UMR CNRS 5600, ENTPE). Il a beaucoup travaillé sur les usages de la rue, les espaces publics, les gated communities et la territorialisation résidentielle. Aujourd’hui, il s’intéresse aux petites communes résidentielles des périphéries des grandes métropoles. Il a notamment publié La Ville émiettée. Essai sur la clubbisation de la vie urbaine (Presses Universitaires de France, 2011), Villes rêvées, villes durables (avec Taoufik Souami, Gallimard, 2009), La Vie périurbaine face à la menace des gated communities (Paris, L’Harmattan, 2005).

Eric Chauvier, anthropologue

Les zones périurbaines pavillonnaires : des zones refoulées de l’hyper centre ?
La ville centre apparaît de plus en plus codifiée sur un plan culturel, un foisonnement de références guidant largement nos modes de vie. Ce processus d’hyper-visibilité s’accompagne d’un processus inverse pour les périphéries pavillonnaires, diverses au vu de leurs populations, mais très peu étudiées à taille humaine et, pour la plupart, assimilables à des terra incognita sur un plan anthropologique.
Le risque est alors de ne pas anticiper sur la transformation des zones périurbaines en zones refoulées de l’hyper-centre et de laisser s’y agréger des inconvénients pratiques (transport, coût de la vie, standardisation des habitudes de consommation) et des représentations négatives (entre soi, rumeurs, isolements, etc.).Docteur en anthropologie, Éric Chauvier est chargé de cours à l’Université Victor Segalen Bordeaux II.
Début 2011, il signait un petit livre qui allait faire beaucoup de bruit. Son titre, provocateur, Contre Télérama, s’inscrivait en réaction à la Une de l’hebdomadaire culturel, publiée un an auparavant, qui titrait « Halte à la France moche » (n°3135). Son dernier ouvrage Somaland a été publié en 2012 aux éditions Allia

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